Opalexe
Développée en partenariat avec la Chancellerie, le CNCEJ et le Conseil National des Barreaux (CNB), la plateforme OPALEXE est l’unique solution agréée et reconnue pour la dématérialisation des expertises judiciaires. OPALEXE est également reconnue et utilisée par les experts dans des missions ordonnées par les Cours Administratives d’Appel et les Tribunaux de Commerce.
OOPALEXE réduit les coûts de l’expertise judiciaire en fluidifiant la mise à disposition de documents via une interface en ligne ergonomique et sécurisée. Dématérialisés, les documents sont disponibles simultanément pour les participants (experts, avocats, magistrats, greffiers et justiciables) dans le respect des principes du contradictoire. Une fois authentifiés par certificat électronique, les participants accèdent à un espace sécurisé qui garantit la confidentialité et la traçabilité des échanges. Le respect du contradictoire est garanti par la plateforme et OPALEXE est agrée comme service pouvant accueillir des données de santé, en toute confidentialité.
Pour plus d’informations, contactez votre Référent Régional OPALEXE (RRO) : il coordonne localement les actions de formation, d’information et d’accompagnement à l’utilisation de la plateforme.
Téléchargez la Liste des RRO par Cour d’appel pour 2023. Accédez à la plateforme OPALEXE : www.opalexe.fr
Conventions
Le Conseil national vous invite à consulter l’ensemble des conventions qui ont été signées avec la Chancellerie, le Conseil national des Barreaux et le tiers de confiance Certeurope/Oodrive.
Annexe 1 de la convention avec la Chancellerie
14 janvier 2020
Spécifications fonctionnelles et techniques.
Télécharger le documentAnnexe 2 de la convention avec la Chancellerie
14 janvier 2020
Déploiement d'Opalexe dans les juridictions.
Télécharger le documentAnnexe 3 de la convention avec la Chancellerie
14 janvier 2020
Support technique pour les utilisateurs du ministère de la justice.
Télécharger le documentAnnexe 4 de la convention avec la Chancellerie
25 mars 2022
Principes de tarification et de facturation appliqués aux experts recourant à Opalexe.
Télécharger le documentAnnexe 5 de la convention avec la Chancellerie
14 janvier 2020
Matrice des droits dans Opalexe susceptible d'évolutions ultérieures
Télécharger le documentCONVENTION CNCEJ-CHANCELLERIE
18 avril 2017
Convention entre le Ministère de la justice et le CNCEJ concernant la dématérialisation de l'expertise civile entre les experts et les juridictions du premier du second degré, signée le 18 avril 2017.
Télécharger le documentCONVENTION CNCEJ-CNB
15 juin 2016
Protocole d'accord dématérialisation de l'expertise judiciaire entre le CNCEJ et le Conseil national des Barreaux (CNB), signé le 15 juin 2016
Télécharger le documentCONVENTION CNCEJ-OODRIVE
19 avril 2014
Convention de partenariat en vue de la réalisation et la diffusion d'un outil de dématérialisation et de gestion des expertises judiciaires, signée le 19 avril 2014.
Télécharger le documentFoire aux questions
Vous avez des questions, posez-les ici. Nous y répondrons et mettrons en ligne les plus pertinentes.
La carte OPALEXE se commande sur ce même site du CNCEJ (Menu Boîte à Outils / Dématérialisation) - Cf FAQ précédente de juillet 2021.
Sur ce même site du CNCEJ, la page Outils / Dématérialisation permet de commander laa Carte OPALEXE.
Attention : Il faut faire attention au type de commande : un expert inscrit dans une compagnie membre du CNCEJ doit sélectionner la bonne option. Par ailleurs, il ne suffit pas de payer la carte, il faut ensuite télécharger le dossier de demande, faire attester en vis-à-vis l'inscription sur une liste de Cour d'appel et la copie d'un document d'identité, puis renvoyer le dossier complet à CERTEUROPE.
La carte arrive ensuite à l'adresse du porteur dans un délai de 2 à 3 semaines
C'est l'avocat qui choisit d'intégrer ou non son client à l'accès OPALEXE.
Une bonne pratique pourrait être de lui expliquer que le rapport et les convocations devant, aux termes du CPC, adressées à la partie elle-même, il est préférable de l'intégrer, quitte à désactiver la partie en dehors de ces phases, pour ne pas lui permettre d'interagir sans son avocat.
L'expertise est à créer par l'expert, de préférence dès la réception de l'ordonnance de désignation.
Si les parties n'acceptent pas la dématérialisation, il conviendra avant 6 mois de la passer successivement aux états "en-cours" puis "Terminée". Aucune facture ne sera émise si aucun document n'a été déposé dans le répertoire "Greffe/Rapport définitif"
L’administration française exige encore, à ce jour, la présentation de la traduction ainsi que du document original tous deux revêtus du tampon de l’expert, du n° NE VARIETUR et de la signature de l’expert.
On ne peut obliger les parties à accepter la dématérialisation.
Concernant les avocats, la question se pose différemment : une publication du BOMJ, -circulaire du 20 mars 2015, dispose en effet (Paragraphes 2.1 et 2.2) que :
"La Cour de cassation a considéré (avis n° 15012 du 9 septembre 2013) que l’adhésion d’un avocat au RPVA emporte nécessairement consentement de sa part à recevoir la notification d’actes de procédure par la voie électronique, ce dont il est tenu compte par l’ajout d’un second alinéa à ’article 748-2, introduit par l’article 16 du décret.
Il est retenu de façon générale par cet alinéa nouveau que vaut consentement au sens de l’alinéa premier de l’article 748-2 l’adhésion par un auxiliaire de justice, assistant ou représentant une partie, à un réseau de communication électronique tel que défini par un arrêté technique ayant été pris en application de l’article 748-6."
Il est donc possible de faire référence à cette circulaire, dès la demande de convenances, pour inciter les avocats à accepter d'utiliser OPALEXE.
Les attestations d’inscription d’un expert sur une liste de Cour d’appel concernent uniquement des membres adhérents de la Compagnie, le Président de celle-ci ou son délégué atteste de l’inscription sur la liste de la Cour d’Appel des membres de la Compagnie au cours de la reconnaissance en face à face.
Un expert non membre d’une compagnie doit se rapprocher de CERTEUROPE pour obtenir son certificat électronique qui lui permettra l’accès sécurisé à la plateforme, autrement appelée « carte de l’expert ».
L’accès à la plateforme n’est pas réservé aux seuls experts membres de compagnies adhérentes au CNCEJ.
Cette adhésion n’entraîne pas de frais pour la compagnie pluridisciplinaire, seule est nécessaire la disponibilité en temps du président ou de son délégataire au cours du face-à-face ; la charge d’acquisition de la carte d’expert est uniquement supportée par l’expert qui en fait la demande.
La convention précise les fonctions qui sont dévolues à l’autorité d’enregistrement (AE), ici CERTEUROPE et celles qui sont dévolues à l’Autorité d’Enregistrement Déléguée (AED).
Le président de compagnie est AED (Autorité d’Enregistrement Déléguée), Ses obligations (au demeurant fondamentales) sont de :
• Vérifier l’identité du porteur de la carte d’expert en face-à-face.
• signer « l’attestation d’inscription en qualité d’Expert prés d’une cour d’appel »
• certifier » conforme » à l’original une photocopie de la pièce d’identité de l’expert
La vérification d’identité est exigée pour les certificats électroniques référencés par l’état sous le référentiel général de sécurité (RGS)**.
Ce référentiel général de sécurité mentionné dans le paragraphe d’introduction de la convention élaborée structure la procédure qui vous est ainsi soumise.
La vérification de la qualité d’expert de justice est aussi exigée par la chancellerie pour la délivrance de la carte d’expert de justice. Un parallèle peut être fait avec les exigences homologues demandées au sein des juridictions lors de la remise des cartes de magistrat ou de fonctionnaire des greffes.
Le document soumis par le conseil national n’est pas un contrat commercial mais une convention, qui détermine le rôle de la Compagnie pluridisciplinaire dans la délivrance des cartes d’expert par le prestataire choisi par le conseil national, en l’occurrence la société CERTEUROPE qui gère aussi les espaces sécurisés d’expertise.
Ce rôle voulu par le conseil national à travers son assemblée générale du 1 juillet 2010 consiste à faire des compagnies pluridisciplinaires un point de passage obligé dans la délivrance de cette carte en attestant de l’inscription de l’expert sur une liste de cour d’appel.
La relation commerciale existe entre l’expert volontaire pour acquérir une carte d’expert et CERTEUROPE, prestataire du Conseil national retenu dans le cadre de la convention conclue avec la chancellerie . CERTEUROPE reçoit de cet expert le prix de cette carte d’expert.